Le temps des paysans

Âge d’or, âge de fer, Arte, 56 mn.

Ouverture 19h / projection & discussion 20h

Ce premier volet retrace l’histoire de la paysannerie, de la chute de Rome qui provoqua l’augmentation du nombre de paysans et accrut leur autonomie, avec le déclin des villes et des structures de pouvoir, jusqu’à l’arrivée de la féodalité avec ses dominations, ses taxes et ses corvées.
La production agricole, vitale et élémentaire, est à la base de toute société : le surplus, permet à d’autres classes d’émerger (soldats, clergé, artisans & ouvriers, administrations…) et de produire à leur tour (biens et « services »). La production agricole impacte économiquement toutes les autres (son coût est repercuté dans le prix des marchandises – il faut reproduire la force de travail) et les pénuries ont de lourdes conséquences pour les populations et les pouvoirs en place.
Nous pourrons donc discuter des enjeux autour du monde paysan, en cherchant des pistes pour se libérer de l’emprise de l’Etat et de l’économie de marché et peut-être aller jusqu’à imaginer une paysannerie dans un monde débarassé du capitalisme.

Permanence Bibliothèque

Vous pouvez venir bouquiner, prendre ou donner une info sur les luttes en cours, emprunter un livre, discuter…
Tous les mercredis de 18h à 21h.

Radio Clandestine

Petit apéro puis lecture, suivie d’un débat autour d’un buffet partagé

Un homme, le narrateur, seul sur scène, s’adresse à une vieille femme imaginaire, incarnation du petit peuple romain d’autrefois. Il lui raconte le massacre des fosses ardéatines qui, le 24 mars 1944, a coûté la vie à 335 Italiens, résistants, Juifs, communistes, mais aussi gens de la rue, en représailles à un attentat de la résistance qui a eu lieu la veille, via Rasella, en plein cœur de Rome. Cet événement (le plus grand massacre du genre perpétré dans une grande ville durant la seconde guerre mondiale) est resté un lieu de mémoire pour tous les habitants de Rome. À travers lui, c’est le destin d’une ville et d’un peuple qui nous est raconté, la scène un point où s’effectue la catharsis tragique, le deuil de l’inexplicable, la nécessaire appropriation de l’histoire.