Causeries révolutionnaires : Fascisme et extrêmes-droites aujourd’hui

Le fascisme historique est un mouvement de masse entraînant la petite bourgeoisie et une partie du prolétariat pour mettre au pas les luttes sociales, les périodes révolutionnaires, organiser et accroître l’exploitation du prolétariat et encadrer toute la société. Bref, une autre forme de gouvernance autoritaire du capitalisme ! C’est ce que nous ont montré les mouvements fasciste en Italie (1922), nazi en Allemagne (1933), franquiste en Espagne (1936). D’autres périodes et pays ont connu des régimes dictatoriaux fascisants comme Pinochet au Chili.


Aujourd’hui le terme fascisme est utilisé à tort et à travers, souvent pour nous appeler à se mettre à la traîne de la démocratie. Pourtant, nous pouvons constater historiquement et dans la période actuelle que la démocratie n’a jamais été un rempart face à l’autoritarisme, aux dictatures ou aux fascismes.
Si ce terme n’est peut-être pas juste pour désigner les extrêmes droites actuelles, ces dernières restent un danger mortel pour le prolétariat et finalement une grande partie de la société. De nombreux pays dans le monde subissent des régimes nationalistes, autoritaires et contre révolutionnaires : Milei en Argentine,Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie, Poutine en Russie, mais pensons aussi à la Chine, à la Corée du Nord, à l’Iran… Les régimes écrasant les populations, les révoltes, les femmes, les individus et les groupes subissant l’oppression pour leurs sexualités, leurs religions, leurs appartenances ethniques, les travailleurs, les chômeurs au profit exclusif d’une classe bourgeoise et dominante, parfois au profit d’une bureaucratie étatiste sont nombreux. Ils sont comme le fascisme le résultat de la nécessité pour le capitalisme d’augmenter l’exploitation des travailleurs pour faire toujours plus de profit et donc d’enrayer les soulèvements ou de les prévenir.


Nous sommes aussi dans une période de monter à la guerre au niveau mondial et des régimes autoritaires fascisants sont plus efficaces du point de vue capitaliste pour organiser militairement la société, l’embrigader derrière l’étendard national et bien sûr toujours mettre au pas les velléités de révolte et d’insoumission.
La question n’est pas seulement militaire et physique, mais avant tout celle des luttes sociales que nous pourrons mener contre le capitalisme.
Comment définir le fascisme actuel ? Peut-on parler de fascisme ? Comment combattre nos ennemis de classe ? Comment résister et prendre l’offensive face aux mouvements d’extrême-droite et au capitalisme ?

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