Discussion – « Le postmodernisme ne casse pas des briques »

L’universalisme, un outil ?

Lequel ? Pour qui, pourquoi, comment ?

En présence de Sandra C. auteure du texte
«Le postmodernisme ne casse pas des briques»

in Négatif #24, juillet 2017 (onglet « à lire à relire » sur laretive.info)

Dans une société divisée en classes, dans laquelle le rapport capital-travail prédomine, on assiste depuis le début des années 1980 à l’abandon de l’analyse de classes et d’un sujet émancipateur universel, le prolétariat, au bénéfice d’une multitude de sujets censés le remplacer : femmes, homosexuels, « racisés », etc. Ces groupes porteurs de revendications particulières visent essentiellement à une reconnaissance de l’Etat, et trouvent appui auprès d’une part non négligeable de ceux qui se disent porter un projet de transformation radicale de la société. Pour comprendre cette abdication du projet d’émancipation universelle et l’allégeance aux discours identitaires qui ne font qu’accompagner la logique du capital, nous analyserons le postmodernisme en tant que rejet de la raison critique, de l’histoire et de l’universalisme. Aussi nous interrogerons le contenu historique de celui-ci, à travers les Lumières, la pensée de Marx et l’histoire des luttes prolétariennes, pour enfin en venir aux perspectives de luttes à mener.

 

Toutes les soirées sont accompagnées d’ une auberge espagnole, chacun(e) ramène à manger et à boire.

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