VENDREDI 20 FÉVRIER

Ouverture de la Rétive (18h)
Projection de Bad Boy Bubby de R. Heer (18h30)
Pause bouffe (20h30)
Débat cultures populaires et luttes sociales (21h)

SAMEDI 21 FÉVRIER

Soirée DJ’zic old-school (dès 18h)
Dance-floor et défilé de vinyls soul-funk-reggae
au bar le Blues’Heures (9, r. du Tempéras, Alès)

Loin de la soupe socioculturelle institutionnellement répandue pour pacifier le populo, loin du « spectacle » consensuel, uniforme et abrutissant de la « culture de masse » : les cultures populaires ont traversé les siècles et les continents témoignant de réalités de vie et exprimant la révolte. Du graph’ aux romans, du groupe de musique underground au film auto-produit elles sont multiformes et poussent un cri de liberté.
Des rédacteurs des fanzines Cheribibi et Permafrost viendront discuter avec nous de ces cultures populaires, de leur caractère politique et social, des contextes dans lesquels elles ont existé et de leurs réalités actuelles.

Cheribibi : Revue « transgenre » paraissant approximativement tous les 6 mois sauf en cas d’insurrection généralisée ou de guerre bactériologique déclarée. Entend bien briser les consensus, écarter les œillères, faire déborder les marges, désenclaver les cultures populaires et mettre un grand coup de latte dans la fourmilière d’une presse spécialisée à outrance où la variété des titres ne cache que le conformisme de la pensée.

Permafrost : Des fragments de vieux textes et des vieux trucs dépoussiérés, des rencontres couchées sur le papier, des mélodies et des images qui s’emboîtent, qui s’imbriquent, qui se cherchent, pour tenter d’accoucher d’un tout, d’une certaine cohérence. En lançant des ponts entre création (cette chose suspecte souvent produite par ce collabo en puissance qu’on désigne sous le nom d’artiste), critique sociale et révolution ici-là-tout-de-suite-maintenant. En mettant en tension ce qu’on pense, ce qu’on vit, et la manière dont on l’exprime, dont on le partage…

Bad Boy Buddy de R. Heer (1993)
Bubby a 35 ans. Il vit dans un taudis avec sa mère qui, au gré de son humeur, le bat, lui fait à manger ou lui fait l’amour. Son univers est totalement bouleversé lorsque son alcoolique de père réapparaît. Après 35 ans passés dans une chambre austère, Bubby va découvrir le monde extérieur.